YoungJae Lee: Embrasser la diversité et sa vocation ministérielle

An English version is available.

Pendant ses études en Corée du Sud, YoungJae Lee ne savait pas où sa foi la mènerait. Après avoir obtenu son diplôme en théologie de l’Université Sungkonghoe, elle se sentait prête à commencer un nouveau chapitre et a entrepris des études de maîtrise professionnelle en théologie (M. Div.) au Séminaire diocésain de Montréal.

Ayant grandi dans une communauté anglicane dynamique, YoungJae a consacré quatre années à servir sa paroisse, durant lesquelles a germé son amour du ministère. Sa quête ne faisait toutefois que commencer. Animée par un profond désir de découvrir la richesse de l’Église dans le monde, elle a poursuivi ses études et fait des stages au Japon et aux États-Unis. C’est à Winnipeg que sa vocation s’est révélée à elle : servir au sein d’une paroisse qui incarne le Corps du Christ vivant et qui est unie autour de sa belle diversité.

« Je réfléchis à ma vocation depuis l’adolescence, mais ce n’est que récemment que j’ai compris ce qui m’apportait une réelle satisfaction, souligne YoungJae. Pendant mes études, j’ai eu beaucoup de mal à trouver ma vocation, puis j’ai pris conscience que ce qui me rend la plus heureuse, c’est être au service d’autrui. »

Elle a choisi Montréal après avoir discuté avec son ami Juyoung, qui en est à sa deuxième année d’études au Séminaire. « Il m’a parlé des expériences transformatrices qu’il a vécues dans le programme de M. Div. J’ai appris que, loin de se cantonner à la théorie, ce programme insiste sur l’importance de prendre contact avec les pratiques et histoires d’autres confessions », se remémore-t-elle.

« Malgré mes réserves initiales, notamment à propos de mes aptitudes langagières et de ma maturité universitaire, l’encadrement de Alyson Huntly, Ph. D., ancienne directrice des Études de l’Église Unie, et du pasteur Jesse Zink, directeur du Séminaire, a apaisé mes craintes, et j’ai fait le grand saut, indique-t-elle. Grâce aux conseils bienveillants du corps professoral et du personnel, dont Jero Meléndez et Joelle Patton, j’ai senti que j’intégrais une communauté qui se souciait réellement de ses membres. »

Pour YoungJae, c’est le grand esprit de communauté qui distingue réellement le Séminaire diocésain de Montréal. « Les repas communautaires, en particulier les mercredis et les vendredis, m’apportent une joie immense. Se réunir autour d’une table avec des étudiantes et étudiants de diverses traditions pour discuter de nos idées et expériences me rappelle que la diversité est source de richesse pour notre foi. »

Alors qu’elle achève son premier semestre, YoungJae est enthousiaste à l’idée de faire sa place dans un nouveau pays loin du sien, qui a ses propres traditions, histoires et langues, et entrevoit un bel avenir tout en approfondissant sa compréhension du ministère. « Montréal est devenue une deuxième maison, affirme-t-elle. Je suis reconnaissante à cette communauté de sa générosité et de son soutien, sans lesquels ces études m’auraient été impossibles. Si mon chemin n’est pas tout à fait tracé, j’espère pouvoir contribuer à un ministère au sin d’une Église canadien après ma scolarité. »

En cette période d’attente, de préparation et de réflexion qu’est l’Avent, accueillons chaleureusement YoungJae et ses pairs. Leurs histoires et expériences enrichissent notre séminaire et nous rappellent les chemins multiples qui nous mènent à servir Dieu et nos pairs.