(An English version is available.)
Le Séminaire diocésain de Montréal et le Séminaire Unie ont fait d’importants pas dans les cinq premiers mois de leur nouvelle alliance stratégique. Depuis qu’ils ont annoncé en janvier 2021 la nouvelle de l’alliance, les deux écoles ont négocié un mémorandum d’accord officialisant leurs engagements mutuels, et ont obtenu un accord avec l’Église Unie du Canada concernant le soutien continu de la formation en français. De plus, ils ont conçu un processus conjoint de planification stratégique pour jeter les bases d’un avenir commun, et ont amorcé le processus d’intégration du fonctionnement administratif sous un même toit.
« Ce que nous avons vu au cours des derniers mois, c’est le solide engagement mutuel dont ces deux écoles ont fait preuve », affirme le chanoine Jesse Zink, directeur de Dio et directeur de l’établissement amalgamé lors de la prochaine année. Nous avons grandement approfondi notre connaissance l’un de l’autre, nous avons longtemps et intensément réfléchi sur ce que nous sommes appelés à créer comme interrelation, et nous avons accompli tout cela dans un esprit de confiance mutuelle. »
Dans le cadre de cette alliance stratégique, le Séminaire Uni est en voie de conclure la vente de son édifice sur la rue University, à Montréal, et d’aménager dans l’édifice de Dio. Le Séminaire Uni continuera à être connu sous l’appellation UTC at Dio et les deux écoles offriront deux programmes dans un même établissement, sous la direction d’un seul directeur. Un mémorandum d’entente entre les deux écoles officialisant cette relation a été unanimement adopté par les deux conseils d’administration, lors de leurs assemblées en avril. Le mémorandum d’entente engage Dio à offrir un programme d’études qui répond aux exigences de l’Église Unie du Canada en matière de formation menant à l’ordination, ajoutent les membres du corps professoral du Séminaire Uni au personnel de Dio. Il assure la continuation d’une identité et d’une culture de l’Église Unie dynamiques au sein de cette institution conjuguée. Une version résumée du un mémorandum d’accord est disponible en ligne (en anglais).
« Ces mois de discussions entre les directions et les présidences des conseils d’administration, ainsi qu’entre les conseils d’administration mêmes, a été une étape d’apprentissages et de découvertes. Nous avons pris connaissance des dons, des forces et de la culture unique de chacun, et de ce que chacun peut offrir et recevoir », a déclaré la pasteure Maylanne Maybee, Ph. D., directrice intérimaire du Séminaire Uni. « C’est là le fondement d’un solide partenariat. »
Dio a également négocié une entente distincte avec les Ministères en français de l’Église Unie du Canada assurant que la formation en français offerte actuellement au Séminaire Uni sera dorénavant accessible à tout le corps étudiant, peu importe l’appartenance confessionnelle.
« Nous avons une relation de longue date avec le Séminaire Uni », explique le pasteur Éric Hébert-Daly, responsable des Ministères en français. « Ce fut un plaisir d’explorer, au cours des derniers mois, la façon de poursuivre cette relation avec Dio. Nous partageons toutes et tous un fort désir de multiplier les avenues de formation ministérielle en français. »
L’alliance stratégique entre les deux collèges durera jusqu’à l’été 2022. Durant l’année qui s’annonce, les deux établissements entameront un processus conjoint de planification stratégique dans le but d’explorer et de planifier la création d’un séminaire anglican-uni à Montréal, avec une vision à long terme. « Ces derniers mois ont porté fruit », a déclaré le chanoine Zink. « Nous comprenons toutefois que, pour établir les bases d’un avenir durable, nous devons préciser davantage ce que nous souhaitons faire et ce que nous apportons dans cette démarche, l’objectif étant d’assurer notre épanouissement à long terme. C’est le travail qui nous attend. »
Cette alliance stratégique ne change aucunement les liens de longue date que nous entretenons avec deux autres établissements, le Collège presbytérien et la faculté d’Études religieuses de l’Université McGill, deux partenaires clés dans le domaine de la formation en théologie.
« L’Église est en transformation et continuera de l’être, ce mouvement résultant de la pandémie », de dire le chanoine Zink. « Prenant acte des grandes lignes qui se dessinent pour l’Église à l’horizon post-pandémique, nous pouvons affirmer que l’époque actuelle en est une des plus palpitantes pour la formation en théologie, à Montréal. »